Virus Zika : comment rassurer vos patients ?
Les infections à virus Zika se multiplient notamment en Amérique latine où le virus est fort présent. Pour rassurer les patients voyageurs, l’INPES, l’inVS et le HCSP ont édité plusieurs guides pratiques à l’attention des professionnels de santé.
Zika : une épidémie qui pourrait empirer
Le virus Zika n’est pas nouveau, mais sévit en Amérique latine depuis 2015 et a déjà atteint le stade épidémique. Margaret Chan, directrice générale de l’OMS a affirmé le 24 février à Rio de Janeiro que l’épidémie « pourrait empirer avant de s’améliorer ». Alors qu’une récente étude publiée le 1er mars dans la revue The Lancet a confirmé que le virus était capable de déclencher le syndrome de Guillain-Barré, il est important d’informer les patients voyageurs afin de les rassurer.
Virus Zika : comprendre la transmission pour bien informer
La transmission du virus Zika s’effectue par l’intermédiaire du moustique de genre Aedes et du moustique tigre. L’apparition des premiers signes cliniques surviennent entre 2 et 5 jours après contamination. C’est pendant la période précédant la phase clinique, période dite virémique, que le patient est contaminant pour les moustiques qui le piqueraient. Le premier conseil à donner aux patients voyageurs est donc de se prémunir contre les moustiques : spray répulsifs, moustiquaires, vêtements longs à porter le soir,…
Bien qu’il s’agisse encore de cas rares, la transmission sexuelle est également possible. D’après les cas connus, le virus resterait présent dans le sperme entre 5 et jusqu’à au moins 18 jours après l’apparition des signes cliniques.
Virus Zika : connaitre les symptômes pour rassurer
Le virus Zika se signale par les symptômes suivants :
- conjonctivites
- éruption cutanée avec ou sans fièvre
- maux de tête
- fatigue
- douleurs musculaires et articulaires
- douleurs rétro-orbitaires
Une augmentation d’anomalies du développement cérébral intra-utérin a été signalée chez la femme enceinte atteinte du virus. L’information doit être accrue auprès de ce public sensible.
Afin de rassurer les patients devant se rendre dans une zone contaminée, le professionnel de santé doit privilégier l’information. Expliquer les risques et les moyens pour s’en prémunir, détailler les symptômes afin qu’en cas de contamination, le patient puisse agir.
Pour en savoir plus :